L’importance de la motivation dans la rééducation
Pour qu’une rééducation soit pleinement efficace, il est essentiel que le patient soit motivé. Or la motivation est un mécanisme complexe. Elle est la force qui pousse à faire le premier pas, comme prendre un rendez-vous chez un thérapeute. C’est un bon début. Vient alors le deuxième pas : venir aux séances, puis le troisième : participer activement aux séances. C’est ce que l’on appelle « l’engagement ». Il faut ensuite maintenir cet engagement. Et c’est là qu’apparait le risque de se décourager. Une rééducation ne se fait pas en un jour. Il est normal d’avoir des baisses de motivation ponctuelles, surtout si le chemin est long.
L’entourage et le thérapeute ont un rôle important à jouer dans le maintien de la motivation.
Le soutien apporté par la famille et les amis est essentiel. Ils peuvent aider à relancer la motivation à travers les encouragements ou simplement en prêtant une oreille attentive aux doutes et aux difficultés ressentis. Pour John Hattie – chercheur en sciences de l’éducation : « Les encouragements ne fonctionnent pas par la persuasion, mais parce qu’ils nous rafraichissent la mémoire en nous rappelant les bons souvenirs, au bon moment. Si vous avez déjà réussi, vous avez toutes les raisons de croire que vous réussirez à nouveau ».
La qualité de l’accompagnement du thérapeute est également déterminante. Par de nombreux aspects, il peut renforcer la motivation du patient :
Valoriser chaque progrès
Expliquer les causes des problèmes actuels et les bénéfices de la rééducation : on ne peut pas atteindre un objectif sans en comprendre les tenants et les aboutissants
Adapter les objectifs en fonction de la progression : définir des objectifs intermédiaires si les progrès ne sont pas aussi rapides qu’espérés ou au contraire des objectifs plus ambitieux si le patient avance vite.
Personnaliser les séances, les adapter aux centres d’intérêt du patient
Ce dernier point est particulièrement important pour les enfants. L’engagement des enfants est favorisé lorsque les activités mettent en valeur des situations de la vie réelle des enfants, si elles sont diversifiées et s’il les perçoit comme intéressantes et importantes. L’enfant n’est généralement pas à l’initiative de la rééducation. Il vient sur la demande de ses parents, des enseignants ou des médecins. Il est donc important de faire d’autant plus d’efforts pour les intéresser et rendre les séances ludiques. La motivation naîtra progressivement grâce aux améliorations constatées.
Il est donc essentiel d’être bien accompagné et entouré pour tirer le meilleur d’une rééducation.
Vous chercher une graphothérapeute pour vous accompagner dans la rééducation des troubles de l’écriture ? N’hésitez pas à contacter Delphine Gilles - Graphothérapeute.